Dans notre société, l’échec a une connotation très négative, à tort…
Dès que quelqu’un parle d’échec, c’est pour immédiatement ressentir de la honte et de la tristesse.
Mais qualifier une situation d’échec n’est qu’une interprétation comme une autre :
- Votre voisin super positif (vous savez, celui qui danse sous la pluie) pourrait penser que c’est plutôt un bel essai.
- Et puis à l’inverse, dans certaine société, on vous pousserait au suicide pour éviter que la honte se répande sur la famille entière…
Bref, l’échec est une interprétation de la situation et elle sera différente d’une personne à l’autre.
Alors parlons plutôt de résultat. Un projet, des actions, un résultat. Satisfaisant ou insatisfaisant. On corrige et on teste à nouveau etc.
Que font les parents avec leurs enfants qui apprennent à marcher ? Parlent-ils d’échec ? Évidemment non. Sinon nous serions tous des ratés passés deux ans !
Alors pourquoi être si durs avec nous-mêmes et les autres une fois adulte ?
Je vous propose de reconsidérer vos expériences passées et de les observer avec ce nouveau point de vue :
« à ce moment-là de ma vie, j’ai obtenu des résultats insatisfaisants. Est-ce que j’en ai tiré des apprentissages ? Est-ce que j’ai intégré ces leçons dans mes façons de faire au quotidien ? Est-ce que j’ai cherché à m’améliorer ? Si oui, est-ce que les résultats ensuite étaient au moins légèrement meilleurs ? »
Si vous constatez que rien n’a changé malgré les « échecs », c’est peut-être que vous n’avez rien mis en place de différent les fois suivantes pour obtenir un résultat différent… et bonne nouvelle, il n’est jamais trop tard pour vous en rendre compte et corriger ce qui ne vous plaît pas. Ce n’est qu’une question de décision.
- Et pour rappel : une décision n’est réelle que si elle est suivie d’une action, sinon rien n’a vraiment été décidé…
Très bon week-end à toutes et à tous !